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CHANT GREGORIEN

 

 

Le chant grégorien est le chant liturgique officiel de l’Eglise Catholique.

Le chant grégorien fait partie intégrante de notre patrimoine culturel. Comme les églises sont notre patrimoine architectural que nous avons le devoir de conserver en mémoire de nos ancêtres, nous devons conserver le chant grégorien qui est parmi nous depuis Charlemagne. C'est pourquoi il est important que le chant grégorien ne disparaisse pas et qu'il soit encore chanté dans nos églises. Pour ceux qui ont la foi c'est un chant qui s'adresse à Dieu, pour ceux qui n'ont pas la fibre religieuse, c'est le témoin de notre identité séculaire et le cadre de vie de nos ancêtres, qui allaient à l'église écouter ces chants dans une piété profonde.   

Le concile Vatican II a déclaré :

"L'Eglise reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine. C'est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales par ailleurs, doit occuper la première place. Les autres genres de musique sacrée, mais surtout la polyphonie, ne sont nullement exclus de la célébration des offices divins, pourvu qu'ils s'accordent avec l'esprit de l'action liturgique."

"Le trésor de la musique sacrée sera conservé et cultivé avec la plus grande sollicitude. Les scholae cantorum seront assidûment développées, surtout auprès des églises cathédrales. Cependant les évêques et les autres pasteurs veilleront avec zèle à ce que, dans n'importe quelle action sacrée qui doit s'accomplir avec chant, toute l'assemblée des fidèles puisse assurer la participation active qui lui revient en propre."

Il doit se chanter a cappella, c’est-à-dire, sans accompagnement harmonisé instrumental.

C’est une musique exclusivement récitative, qui prend son origine dans le texte sacré, et qui favorise l’intériorisation et la conscience des paroles chantées.

Il est le fondateur de toute la musique occidentale, tant religieuse, que profane.

En 791, le pape Adrien 1er octroya à Charlemagne un livre de prières et il lui écrivit :

« La Sainte Eglise Catholique reçoit du pape Saint Grégoire lui-même l’ordonnance des messes, des solennités et des oraisons. »

Charlemagne commença en 785, et pour la première fois dans l’histoire européenne, une véritable centralisation de la liturgie selon le rite romain. Avec l’Admonito generalis, ordonné en 789, l’usage du chant romain, à savoir grégorien, était dorénavant obligatoire dans tout le royaume.

Au XIe siècle, à la suite de l’invention de Guido d’Arezzo, le chant grégorien connut un véritable progrès vers 1030, notamment concernant la notation en quatre lignes. Cette amélioration était définitive, car le chant oralement conservé devint une musique écrite et transmissible.

Au XIIe siècle, le chant grégorien était bien connu dans toute l’Europe.

Après être devenu pape, Benoît XVI publia le 7 juillet 2007, le motu proprio summorum pontificum. Cela signifie que l’on peut célébrer désormais la messe en utilisant le chant grégorien dans la forme ordinaire de la messe, comme auparavant, mais aussi dans la forme extraordinaire.

Depuis le Moyen Âge, l’enseignement est toujours la principale manière de la transmission du chant grégorien. L’enseignement du chant grégorien en dehors des monastères, eut lieu au XIXe siècle. Dès le soutien du pape Saint Pie X, la priorité est continuellement donnée à la formation de maîtres de chapelle ou de chefs de chœur.

A côté de l’usage liturgique stricto sensu, de nombreux ensembles vocaux, tant en Europe que dans d’autres continents, présentent de nos jours le chant grégorien également sous forme de concerts, d’interventions au cours de festivals d’art sacré, de veillées de prières, de concerts-lecteurs et conférences.

Bien entendu, le chant grégorien est toujours en latin.

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